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Si vous vous amusez à trancher une plante succulente, vous observerez une multitude de cellules turgescentes, réparties tout autour d'un faisceau central de vaisseaux où circule la sève.

<em style="text-align: center;">Crassula capitella. ©</em> Eric Hunt, Creative Commons, attribution ShareAlike 2.5
Crassula capitella. © Eric Hunt, Creative Commons, attribution ShareAlike 2.5

Les réserves que peuvent accumuler ces plantes les rendent résistantes à la sécheresse pendant une longue période, sans aucun apport d'eau. La quantité d'eau incluse dans les cellules de stockage de ces végétaux peut en effet représenter plus de 90 % de la masse totale de la plante !

<em>Echinocereus</em>. © Billy Liar, Flickr, Licence Creative Common by-nc-sa 2.0 
Echinocereus. © Billy Liar, Flickr, Licence Creative Common by-nc-sa 2.0 

Un métabolisme très économe !

Les plantes succulentes, y compris les cactus, disposent d'un métabolisme particulier : elles fixent le gaz carbonique pendant la nuit, à l'inverse des plantes ordinaires. Dans la journée, leurs stomates sont fermés et la photosynthèse s'effectue à partir des réserves de carbone constituées pendant la nuit. Ce métabolisme, associé à une énorme capacité de stockage, est très économe en énergie. Cette caractéristique est due à une longue évolution de certains végétaux classiques soumis à une chaleur et à un ensoleillement excessifs.