Afin de comprendre le phénomène d'introduction des espècesespèces, voici un exemple avec Surtsey, une île volcanique apparue en 1963 à 20 kilomètres de la terre de l'île de Surtsey (Islande).

L'île de Surtsey : histoire d'une invasion
La première plante qui s'est installée sur l'île fut le cakile, qui venait d'Islande. Mais une plante arrivée en 1966 provenait d'Écosse, à plus de 1.000 kilomètres ! En 1966, la première araignée débarqua, portée par un boisbois flotté, puis ce fut le tour des oiseaux. La vie avait pris possession de Surtsey. L'accès à l'île est interdit, cet endroit a été choisi comme lieu d'étude de la colonisation végétale d'un milieu.

Seul un botanistebotaniste islandais y est autorisé, ses vêtements sont stérilisés pour éviter d'y apporter des éléments de l'extérieur. Le botaniste a observé une dizaine d'espèces en 1975, environ 35 espèces en 1995, presque 50 espèces en 2005.
Il y a d'autres exemples du même type : la Nouvelle-Calédonie n'a émergé qu'à la fin de l’Éocène.
Mais il faut savoir que pulluler n'est pas forcément envahir !