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Les nuages noctulescents -- NLC pour NoctiLucent Clouds -- se forment dans l'environnement particulièrement froid -- environ -120 °C -- de la mésosphère, c'est-à-dire entre 75 et 85 km d'altitude. Ce sont les nuages les plus hauts jamais observés. Un peu comme les cirrus, ils présentent un aspect filamenteux, mince et allongé. Ils sont de couleurcouleur bleue argentée due à la réflexion de la lumièrelumière du soleilsoleil sur les cristaux de glace de moins de 10 nanomètresnanomètres qui les composent.
De même que les nuages nacrés, les nuages noctulescents ne s'observent que lorsque le soleil se trouve à quelques degrés -- entre 6 et 12° -- en dessous de l'horizon. Jusqu'à une à deux heures après (avant) que le soleil se couche (se lève) par exemple, du côté du nord-ouest (nord-est) pour un observateur situé dans l'hémisphère nord. L'astreastre du jour les éclaire alors par le dessous. Et la période la plus favorable à leur observation -- toujours concernant l'hémisphère nord -- se situe autour du solstice d'étésolstice d'été. Car c'est l'époque où la mésosphèremésosphère est la plus froide. Et le soleil finit (commence) sa course dans le ciel au plus près du nord.
Nuages noctulescents : une part de mystère
Pour que l'on assiste à la formation de ces nuages, les scientifiques estiment qu'il faut de la vapeur d’eau, des poussières et des températures très froides. Les premiers nuages noctulescents ayant été observés au moment d'une éruption volcanique en 1883, ils y a longtemps était pensé que ces nuages résultaient de cendres volcaniques. Puis, les poussières météoritiques ont aussi été pointées du doigt. Et de plus en plus, les chercheurs attribuent la formation de ces nuages à la vapeur d'eau larguée par les lanceurs spatiaux.
Une autre piste évoquée est celle du réchauffement climatique. En effet, une hausse des émissions de méthane favoriserait elle aussi la concentration de vapeur d'eau dans la haute atmosphère. Une vapeur d'eau dont la condensationcondensation serait facilitée par le refroidissement de la mésosphère dû au réchauffement de la surface terrestre.