Panneau signalétique d’un véhicule de transport de matières dangereuses. Le chiffre du haut indique la nature du danger (ici corrosif puis inflammable), celui du bas le numéro d’identification de la matière. © DR

Panneau signalétique d’un véhicule de transport de matières dangereuses. Le chiffre du haut indique la nature du danger (ici corrosif puis inflammable), celui du bas le numéro d’identification de la matière. © DR

Le risque de transport de matières dangereuses, ou risque TMD, survient lors d'accident du transport de ces substances par voie routière, ferroviaire ou par voie d'eau, ainsi que lors du transport par canalisation (oléoduc, gazoduc, etc.).

Les différents risques du transport de matières dangereuses

Quatre types d'effets peuvent être associés à ce risque :

  • l'explosion. Suite à un choc simple ou avec production d'étincelles, à un échauffement ou à l'exposition au feu, les matières dangereuses peuvent exploser et générer une onde de choc avec projectiles et flammes ;
  • l'incendie. Un choc avec étincelles, un échauffement ou une inflammation accidentelle peuvent mettre le feu aux matériaux combustibles. L'incendie peut provoquer de nombreux dommages directs, mais aussi causer des problèmes d'asphyxie et d'intoxication ;
  • la formation d'un nuage toxique. Suite à une fuite ou à une combustion, un nuage de gaz toxique peut se répandre et engendrer une pollution de l’air et des sols, ainsi qu'une contamination des produits agricoles et le développement de pathologies (irritations, œdèmes pulmonaires...) ;
  • la fuite d'un liquide polluant. La rupture de l'enceinte de confinement de substances chimiques peut se traduire par un écoulement et une pollution des sols et des eaux. L'approvisionnement en eau potable, les activités liées à l'eau (pêche, aquaculture, baignade...) et les écosystèmes peuvent alors être compromis.

Les risques TDM : la réglementation

Par conséquent, tout véhicule transportant des produits dangereux doit disposer d'une signalétique informative sur leur cargaison. Des mesures de prévention (restriction de circulation, formation des conducteurs) et des programmes d'intervention en cas de sinistre complètent le dispositif de lutte contre le risque TMD.