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La technique Droplet plume, ou « panache ascendant de gouttelettes » en français, est l'une des solutions envisagées pour stocker le CO2 dans les océans après sa capture.
Principe du Droplet plume
Cette technique repose sur le fait que le dioxyde de carbone liquideliquide est moins dense que l'eau de mer aux profondeurs intermédiaires et que l'eau de mer enrichie en CO2 dissous est plus dense que l'eau de mer normale.
Par conséquent, lorsque l'on injecte du CO2 liquide ou mélangé avec du CO2 gazeux vers 1.000 mètres de profondeurs depuis la côte ou un navire type méthanier, des gouttelettes flottantes de CO2 se forment. Un panache ascendant de gouttelettes se crée alors, propice à la dispersion et à la dissolution du CO2 dans l'eau de mer. L'eau enrichie en dioxyde de carbone, plus dense, plonge vers les profondeurs.
Une technique avantageuse pour l'écologie
En privilégiant les zones d'injection les plus turbulentes et où les courants sont les plus rapides, on maximise la dispersion du CO2 (nocif pour les organismes marins) et on limite la baisse locale du pH. La technique Droplet plume devrait donc avoir un impact écologique plus faible que le Dense plume.
Le CO2 dissous dans l'eau de mer rejoint le cycle du carbonecycle du carbone et finit, au bout de quelques siècles, par retourner dans l'atmosphèreatmosphère.
Les limites de cette technique
Outre les incertitudes sur les effets environnementaux, l'injection du CO2 dans les océans pose un problème légal : en vertu de la Convention de Londres, il est interdit d'immerger en mer des déchetsdéchets. La question est de savoir si le CO2 est considéré comme un déchet et donc s'il entre dans le cadre de cette convention.