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Le sorbier des oiseleurs est un arbre de 10 à 15 m de hauteur, dont les oiseaux, en particulier les grives, disséminent les graines, d'où son nom.
Le sorbier des oiseleurs. © Jari Kolehmainen, Flickr DP
Appellations
Le sorbier des oiseaux (Sorbus aucuparia), appartient à la famille des rosacées. On l'appelle également, dans certaines régions, « sorbier sauvage » ou « sorbier des grives ».
Description botanique du sorbier des oiseleurs
Le port de cet arbre est élégant. Son écorce, lisse et grise, est pontuée de lenticelles. Son feuillage caduquecaduque, assez aérien et qui vire au jaune puis au brun rougeâtre en automne, est constitué de feuilles pennées assez longues, à 10-15 folioles finement dentées jusqu'à la base. Ses petites fleurs blanches, réunies en corymbes graciles, s'épanouissent une à une en mai. Ses fruits viennent à maturité en août-septembre.
Sorbus aucuparia. © Kriska gora, CC by 2.5
Origines
Cette espèce vit depuis longtemps en France, en Suisse et en Belgique. Elle est absente dans la région méditerranéenne et dans l'Ouest. On la rencontre surtout dans les bois clairs, les clairières et les haies.
Exigences culturales du sorbier des oiseleurs
Le sorbier des oiseleurs est peu exigeant et offre une croissance rapide. Il peut fixer les éboulis grâce à ses racines profondes. Il supporte l'ombre.
Utilisation
Cet arbrearbre est fréquemment cultivé pour l'ornementation, dans les parkings des centres commerciaux et dans les jardins publics. En période de fructification, il est en effet remarquable grâce à ses grappes de petits fruits rouge corailcorail vif. Ces derniers sont comestibles, mais avec un goût très acideacide. On en fait des compotes et des gelées. Autrefois, on en distillait pour en faire une eau-de-vie, notamment dans les Vosges. Son bois est parfois utilisé par les sculpteurs.
Auteur Michel Caron