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La parthénocarpie décrit la formation d'un fruit sans fécondationfécondation entre gamètesgamètes ; le fruit est dépourvu de graines ou bien les graines présentes n'ont pas d'embryonembryon.
Certaines plantes produisent naturellement des fruits parthénocarpiques. C'est le cas de la banane, de l'ananas, du kakikaki, de certaines tomates, certaines oranges sans graines (Navel), de figues, certains concombres... La parthénocarpie peut être obligatoire, par exemple chez la banane, ou facultative et occasionnelle. Dans ce dernier cas, des conditions environnementales influencent la parthénocarpie : par exemple, des gelées au printemps peuvent favoriser la formation de fruits parthénocarpiques chez le poirier, car le froid nuit à la germination du pollenpollen et à la fécondation ; de même, des papayers femelles très isolés peuvent produire des fruits parthénocarpiques.
Une parthénocarpie artificielle induite par des hormones
Dans la parthénocarpie naturelle, des hormoneshormones (auxineauxine), des facteurs de croissancefacteurs de croissance, sont à l'origine du développement du fruit. C'est pourquoi on peut imaginer induire chimiquement la parthénocarpie en utilisant des moléculesmolécules auxiniques. La parthénocarpie présente un intérêt économique en produisant des fruits sans graines.
Par exemple, il est possible d'induire la formation de fruits parthénocarpiques chez la tomate avec de l'auxine synthétique. Chez le figuierfiguier, la pollinisation requiert un insecteinsecte particulier, ce qui est contraignant ; c'est pourquoi il peut être intéressant de stimuler la parthénocarpie avec une molécule de la famille de l'auxine. Ces molécules sont aussi souvent des hormones de bouturage.