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L'orme champêtre est un arbre commun qui pousse dans les haies et qui peut atteindre 30 à 35 mètres de hauteur. Il peut vivre jusqu'à 500 ans. Une grave maladie, la graphiose, a déjà occasionné de gros dégâts sur cet arbre, avec un dessèchement important de sa ramure.
L'orme champêtre. © Wouter Hagens domain public
Appellations
L'orme champêtre (Ulmus campestris) (Ulmus minor), encore appelé « ormeau », « ipréau » ou « yvet », fait partie de la famille des Ulmacées.
Description botanique
La couronne de cette espèce élégante est irrégulière, avec des branches maîtresses peu nombreuses, mais de forte section. Son écorce brun noir est profondément fissurée en plaques. Ses rameaux, de couleurcouleur brun rouge, sont grêles mais solidessolides, en portant parfois des ailes liégeuses. Ses feuilles caduquesfeuilles caduques sont alternesalternes, de forme ovale à arrondie, avec une courte extrémité pointue. Elles sont curieusement asymétriquesasymétriques, avec un limbe plus grand d'un côté et leur bordure porteporte une double denture. Ce feuillage prend une belle couleur dorée en automne. Ses fleurs apparaissent en mars, avant les feuilles, et sont dépourvues de pétalespétales, mais portent des étaminesétamines rouge pourpre bien reconnaissables. Ses fruits sont des samares, avec une sorte d'aile arrondie et échancrée qui porte une graine décentrée.
Origines
Ce bel arbre provient des îles britanniques, mais il s'est développé dans toute l'Europe, dans l'ouest de l'Asie et en Afrique du Nord, le plus souvent dans les régions riches en alluvions. Au Moyen Âge, dans le Midi de la France, on rendait la justice dans son ombrage !
Exigences culturales
L'orme champêtre réclame un sol fertile et frais, non acideacide, ainsi que les situations ensoleillées. Il est très résistant au froid et supporte jusqu'à -35°C de température.
Utilisation
Autrefois, le feuillage de l'orme champêtre était utilisé comme fourrage. Son boisbois est dur et résiste à l'humidité. Il est traditionnellement exploité en charpentecharpente, moyeux de roues, moulins à eau, poulies.
Auteur : Michel Caron