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L’arnica, pour soulager les contusions légères. © F. Le Driant / FloreAlpes.com
L'arnica est une plante des montagnes d'Europe et d'Amérique du Nord. Également appelée tabac des Vosges ou herbe-aux-chutes, elle fait partie de la famille des astéracées. Au même titre d'ailleurs que l'artichaut et l'armoisearmoise, par exemple. Désormais très rare à l'état sauvage, l'arnica est aujourd'hui protégée par la loi dans de nombreux pays.
La plante comporte une tige au sommet de laquelle est perchée une fleur unique de couleurcouleur jaune. Ses feuilles veloutées sont regroupées à la base, en rosetterosette. Le fruit de l'arnica, également revêtu d'un duvet, est dit akène car il n'est composé que d'une seule graine, comme le gland ou la noisette.
La richesse médicinale de l'arnica se concentre dans sa fleur. Récoltée en début de floraison, aux mois de juin ou juillet, elle doit être rapidement séchée. Utilisée pour de nombreuses préparations à usage externe, elle se décline en teinture ou extrait d'arnica.
L'arnica contre les coups
Dotée de propriétés anti-inflammatoiresanti-inflammatoires, l'arnica soulage les contusionscontusions. Le traitement local des ecchymosesecchymoses ou des chocs dépourvus de gravitégravité, constitue donc sa principale indication. Elle réduit l'agrégation des plaquettes sanguinesplaquettes sanguines - facteur essentiel de la coagulationcoagulation - et l'inflammationinflammation des tissus. En revanche, l'applicationapplication d'arnica est fortement déconseillée sur des plaies ouvertes, ou à proximité des yeuxyeux ou de la bouche. Elle ne convient pas non plus aux enfants de moins de 3 ans. Enfin l'arnica est riche en flavonoïdesflavonoïdes, des moléculesmolécules appartenant à la famille des polyphénolspolyphénols, et bien connues pour leurs propriétés antioxydantes.
Source :
- PhytothérapiePhytothérapie, la santé par les plantes, Vidal éditeur
- Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ
Champ lexical : tabac des Vosges | herbes aux chutes
Phytothérapie
Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.
Bibliographie :
- Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
- L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
- Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015.
- Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
- Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.