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[Image du jour] Nés dans les lacs et les rivières d'Alaska, devenus plus chauds avec le changement climatiquechangement climatique donc plus riches en zooplanctonzooplancton dont ils se nourrissent, les saumonssaumons rouges juvéniles ont tendance à quitter le berceau au bout d'un an seulement pour s'en aller affronter les périls de l'océan Pacifique, alors qu'ils doivent y passer normalement les deux premières années de leur vie avant de migrer.
Jetés plus tôt dans le grand bain, les jeunes saumons sauvages doivent poursuivre leur croissance en compétition serrée avec le nombre croissant de saumons d'élevage relâchés dans l'océan par les pisciculturespiscicultures, qui atteint presque six milliards par an aujourd'hui contre moins de 500 millions il y a 50 ans. Des chercheurs de l'université de Washington ont fait ce constat attristant après avoir étudié 60 années de données sur les plus de 40 millions de saumons sauvages qui reviennent se reproduire chaque année dans les eaux douces du réseau lacustrelacustre et fluvial de la région de la baie de Bristol, en Alaska. Leur étude paraît dans Nature Ecology & Evolution.
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