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    Une équipe de chercheurs de la California Academy of Sciences a récemment décrit quatorze nouvelles espècesespèces d'Halgerda, l'un des genres les plus diversifiés et les mieux étudiés de la famille des nudibranches Discodorididae. Tandis que les études précédentes étaient principalement basées sur la morphologiemorphologie, les scientifiques y ont cette fois intégré des données moléculaires, et notamment deux gènesgènes mitochondriaux et deux gènes nucléaires afin de parvenir à la description de ces nouvelles espèces.

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    Leur particularité commune ? Elles ont été découvertes dans la zone mésophotique de l'océan Indo-Pacifique, c'est-à-dire à une profondeur comprise entre 30 et plus de 150m, là où la lumièrelumière se fait de plus en plus rare. 

    Ces espèces sont issues d’une radiation évolutive au cours de laquelle leur coloration a changé pour s’adapter à la faible luminosité de la zone mésophotique. © Terry Gosliner, California Academy of Sciences
    Ces espèces sont issues d’une radiation évolutive au cours de laquelle leur coloration a changé pour s’adapter à la faible luminosité de la zone mésophotique. © Terry Gosliner, California Academy of Sciences

    Une coloration due gradient de profondeur

    Les nudibranches sont des mollusquesmollusques gastéropodesgastéropodes qui font partie de la famille des limaces de mer. Alors que la plupart des espèces de nudibranches du genre Halgerda vivent dans les eaux claires et peu profondes de l'océan Pacifique indo-occidental, cette étude nous apprend qu'une branche de l'arbrearbre généalogique a migré vers les eaux plus profondes de l'océan. Les 14 espèces identifiées dans la zone mésophotique proviennent d'une seule radiation évolutiveradiation évolutive dans cet habitat.

    Parmi les changements observés au cours de cette radiation figure une modification de leur pigmentationpigmentation qui accentue les motifs noirs et blancs, plus faciles à distinguer que les autres couleurs dans les eaux plus sombres. Leur but : être plus visibles pour les prédateurs, et leur indiquer leur potentielle toxicitétoxicité. En effet, bien que certains nudibranches préfèrent utiliser leurs couleurscouleurs pour se camoufler, d'autres s'en servent comme signe d'avertissement pour les prédateurs potentiels, les couleurs vives étant souvent associées à la présence de veninvenin

    Cette adaptation souligne la façon dont les subtilités de l'habitat façonnent le vivant, qui n'a pas fini de surprendre les scientifiques !

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