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Ce vendredi 24 mai, à 3 h du matin, un glissement de terrain d’ampleur inédite a enseveli un village situé dans le nord-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans la province d'Enga. Le bilan humain pourrait être très lourd. Le gouvernement de cette île d'Océanie craint qu'il ne s'élève à plus de 2 000 morts.
Des difficultés pour acheminer le matériel nécessaire au déblaiement
Pour l'instant, seuls quelques corps ont été retrouvés. Le sauvetage est rendu extrêmement difficile par l'isolement de la zone touchée et les difficultés que rencontrent les autorités pour acheminer le matériel lourd permettant de déblayer la massemasse imposante de débris. L'autoroute la plus proche a en effet été bloquée par le glissement de terrain. Les convois d'aide sont également retardés par les violences entre groupes ethniques qui ont éclaté dans la région, sans être toutefois en lien avec la catastrophe, comme l'explique le responsable de l'ONU en Papouasie-Nouvelle-Guinée dans un article de France 24.
Les fortes pluies et l’exploitation aurifère mises en cause
Sur place, le déblaiement se fait donc avec des moyens rudimentaires, sur un sol toujours très instable et dans la crainte de voir se déclencher de nouveaux glissements de terrain. La cause de cette catastrophe est certainement à relier aux fortes pluies qui se sont abattues récemment sur la région, déstabilisant le sous-sol de cette zone montagneuse. Connue pour ses gisementsgisements aurifères, cette montagne est également soumise à une intense exploitation minière, qui a pu jouer un rôle dans le déclenchement de cette catastrophe.
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