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Le nord de la Chine connaît sa pire tempête de sable depuis une décennie. Un épais nuagenuage de poussière orange recouvre le ciel de 12 provinces, depuis le Xinjiang et le Gansu jusqu'à la Mongolie intérieure et le Hebei, sur la côte Pacifique. Le Centre météorologique national chinois a publié lundi matin un nouvel avis de tempêtetempête « jaune », l'avant-dernier sur l'échelle de sévérité, et invité les habitants concernés à fermer les portesportes et les fenêtresfenêtres, porter des masques et des foulards pour se protéger. La visibilité a chuté à environ un kilomètre et un cinquième des vols au départ et à l'arrivée de Pékin ont été annulés.
À Pékin, le sablesable a englouti la ville où le niveau de pollution aux particules finesparticules fines PM2,5 a grimpé en flèche à 732 mg par mètre cube, une valeur 30 fois supérieure à celle recommandée par l'OMSOMS. Les niveaux de particules fines PM10 atteignent eux 180 fois la moyenne recommandée. Selon Zhang Bihui, un responsable du Centre météorologique national, la tempête de sable est due aux effets combinés de températures élevées et de précipitationsprécipitations exceptionnelles en Mongolie et dans le nord-ouest de la Chine. Cela a entraîné la formation d'un « cyclonecyclone mongol » apportant un vent violent du Xinjiang vers le nord de la Chine.
La Chine est régulièrement soumise à des tempêtes de sable, mais leur fréquence avait plutôt tendance à diminuer ces dernières années grâce aux efforts de reforestation et de stabilisation des sols. Un « murmur végétal » a notamment été planté au nord de Pékin pour piéger le sable en provenance du désertdésert de Gobi et des « corridorscorridors à poussière » ont été aménagés pour permettre au sable de s'évacuer plus rapidement. La qualité de l'airair devrait toutefois s'améliorer à Pékin dans la journée de mardi au fur et à mesure que la tempête s'affaiblira et se déplacera vers le sud.
