au sommaire


    Les émissions de méthane (CH4)). C'est peut-être l'un des impacts environnementaux de l'extraction du gazgaz fossilefossile et du pétrolepétrole les moins connus du public. Les scientifiques s'en soucient tout de même. Car le méthane est un puissant gaz à effet de serre. Mais un gaz à effet de serregaz à effet de serre à duréedurée de vie plus faible que le dioxyde de carbonedioxyde de carbone (CO2). Ainsi, agir sur les émissionsémissions de méthane peut avoir des effets très rapides.

    Voir aussi

    Mauvaise nouvelle : l’hydroélectrique n’est pas si écologique

    Détecter les émissions de méthane

    Or pour agir sur les émissions, il faut savoir les détecter. C'est ce à quoi travaille une équipe internationale dirigée par l'université polytechnique de ValenceValence (Espagne). Et dans les Environmental Science & Technology Letters, ces scientifiques rapportent aujourd'hui la détection, grâce à plusieurs satellites, de la plus grande fuite de méthane jamais enregistrée sur un puits de pétrole.

    À gauche, la localisation du puits de pétrole qui a connu la fuite de méthane la plus importante jamais enregistrée. À droite, la concentration en méthane – en partie par milliard, ppb – telle que déterminée par l’instrument Tropomi du satellite Sentinel-5P, 17 jours après l’explosion. © <em>Environmental Science & Technology Letters</em>
    À gauche, la localisation du puits de pétrole qui a connu la fuite de méthane la plus importante jamais enregistrée. À droite, la concentration en méthane – en partie par milliard, ppb – telle que déterminée par l’instrument Tropomi du satellite Sentinel-5P, 17 jours après l’explosion. © Environmental Science & Technology Letters

    Une colossale fuite de méthane

    L'incident s'est produit du côté du champ de Karaturun Est, au Kazakhstan. Il a provoqué une flamme de 10 mètres de haut et la formation d'un cratère de 15 mètres de diamètre. Les chercheurs racontent que la fuite de méthane a commencé le 9 juin 2023 et n'a pu être maîtrisée que le 25 décembre suivant. Dans l'intervalle de six mois, 131 000 tonnes de méthane sont parties dans les airsairs. Et des milliers de tonnes d'eau ainsi que des boues de forage ont dû être injectées dans le puits pour le sceller.

    Logo WhatsApp

    Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
    pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

    Logo Google Actualités