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Un communiqué de l'université Brigham-Young alerte sur l'avenir du Grand Lac Salé, qui ne tient plus qu'à un fil. Huitième plus grand lac du monde avec ses 4 400 km², il a déjà perdu 73 % de ses eaux et 60 % de sa superficie. Et ça continue, alors que des millions de litres d'eau en sont détournés chaque année. Au point où la salinitésalinité y a trop augmenté, tuant une partie des espècesespèces qui y prospéraient auparavant. Dans certaines régions, le lac a même viré au rose, un phénomène déclenché par une mortalité massive de microbesmicrobes photosynthétiques.
Selon les scientifiques, il reste seulement quelques années pour le sauver. Plus exactement, dès 2023, « le lac a besoin d'un million d'acres-pieds (soit environ 1 kilomètre cube) supplémentaires par an pour inverser son déclin. » Il devient aussi urgent de réduire la consommation d'eau qui en est tirée, d'au moins un tiers, voire de moitié. Si rien n'est fait, il s'assèchera, et pourrait libérer « l'arsenicarsenic, du mercuremercure, du plombplomb, du cuivrecuivre, des contaminants organiques et des cyanotoxines dans l'airair via des particules de poussière », explique le communiqué. Des dégâts qui auraient des conséquences désastreuses sanitaires, environnementales et économiques.
