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Dans un scénario pessimiste où les rejets de gaz à effet de serre par les activités humaines ne sont pas infléchis, entraînant un réchauffement climatique de +5 °C, « il est plausible que la montée du niveau des mers dépasse deux mètres d'ici 2100 », d'après une étude parue dans les PNAS signée par 22 experts des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique. La fonte de ces glaces est l'un des facteurs principaux de la montée des eaux, avec les glaciers et l'expansion thermique des océans (l'eau chaude gagne en volume). Cela se traduirait par la perte de 1,79 million de kilomètres carrés de terres, et le déplacement de 187 millions de personnes.

La dernière estimation de référence réalisée par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en 2014, estimait le pire des scénarios à juste en-dessous d'un mètre d'élévation du niveau des océans à la fin du XXIe siècle, par rapport à la période 1986-2005. Les 22 glaciologues ne contredisent pas ce scénario, mais préviennent qu'il existe une probabilité non négligeable que la hausse soit bien plus grave. Leur prédiction médiane est de 69 cm dans un schéma optimiste de réchauffement de +2 °C en supposant que l'on réduise les émissions de gaz à effet de serre (objectif minimal de l'accord de Paris), et de 111 cm dans la trajectoire actuelle (sans réduction des émissions), par rapport à l'an 2000. Mais l'amplitude possible de la montée des océans, est très grande : même si l'humanité parvenait à limiter la hausse de la température globale à +2 °C, la montée pourrait varier entre 36 et 126 cm. Et en cas de réchauffement de +5 °C, il existerait un risque de 5 % que la hausse dépasse 238 cm.

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