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Le père Noël va-t-il devoir recruter d'autres animaux pour tirer son traîneau ? La livraison de cadeaux cette année risque en effet de pâtir d'un manque d'effectif, car la population de rennes sauvages et de caribouscaribous (nom du renne au Canada) s'est écroulée de 56 % en 20 ans, passant de 4,7 à 2,1 millions d'individus, alerte l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAANOAA) dans son rapport 2018 sur l'Arctique.
Paradoxalement, ce déclin se poursuit alors même que les terresterres arctiquesarctiques verdissent, la toundratoundra gagnant du terrain tandis que la couverture neigeuse diminue et que la calotte du Groenland fond. Moins de rennes donc, mais aussi moins de glace. Un constat qui ne surprend guère quand on sait que l'Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète. Avec + 1,7 °C par rapport à la moyenne, 2018 devient la deuxième année la plus chaude pour la région du pôle Nord. La banquisebanquise se fait de plus en plus timide : son étendue est restée au plus bas ces 12 dernières années et 95 % de la glace la plus ancienne a disparu en 33 ans, ce qui veut dire que la banquise est plus jeune et plus fine. Moins de 1 % seulement de la glace arctique a vu passer un minimum de quatre étés.
« Le réchauffement continu de l'atmosphèreatmosphère et de l'océan Arctique entraîne des changements de l'environnement importants que l'on avait prédits, mais aussi de façon inattendue », déclarent les scientifiques dans leur rapport. Celui-ci fait également état d'une efflorescenceefflorescence d'alguesalgues toxiques et d'une grave pollution aux microplastiquesmicroplastiques, qui mettent en danger la faunefaune de l'Arctique.
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