au sommaire
Imaginez que nous vivions dans un immense appartement collectif. Évidemment, nous aurions certains voisins sympas. Et d'autres moins. Chacun restant responsable de son coin d'appartement. Mais si l'un des voisins décide de ne pas nous informer qu'il y a des fuites dans son toittoit, nous risquons de ne le découvrir qu'une fois que toute la maison sera inondée.
Cette image est parlante. C'est celle partagée par des chercheurs de l'université d'Aarhus (Danemark) pour nous aider à comprendre un triste effet collatéralcollatéral de la guerre en Ukraine. Depuis près de deux ans, les scientifiques racontent dans une étude publiée dans la revue Nature Climate Change qu'ils n'ont en effet plus accès aux données des stations de surveillance russes de l'Arctique. Or la Russie, c'est presque la moitié de la superficie de la région. De quoi créer un déficit d'information énorme.
La guerre en Ukraine à l'origine d'une perte de données scientifiques
Les chercheurs regrettent la perte de données sur l'immense taïgataïga sibérienne, par exemple. Des projets ont été retardés, voire annulés. Et le Conseil de l'ArctiqueArctique s'est vu divisé entre l'Occident (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Suède et États-Unis) et la Russie.
Pour éviter des conséquences qui pourraient être graves sur le suivi et la prévision du changement climatique, les chercheurs appellent à traiter, à l'avenir, les indicateurs climatiques clés de la même manière que les données météorologiques. Ils demandent à disposer d'un système des Nations Unies pour assurer une surveillance continue.
Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !