au sommaire
Le biochar, produit issu de la pyrolysepyrolyse de biomassebiomasse (copeaux de boisbois, déjections animales, etc.), aurait le potentiel de réduire significativement l'empreinte carbone de l'agricultureagriculture. Il est capable d'attirer le carbonecarbone de l'atmosphèreatmosphère dans le sol pour l'y stocker. Mais dans quelles proportions ? Dans une méta-analyse d'environ 300 articles, des scientifiques dévoilent que le biochar « contribue à la formation de carbone organique dans le sol en moyenne à 3,8 % et peut réduire les émissionsémissions d'oxyde nitreuxoxyde nitreux du sol de 12 à 50 %, ce qui augmente [ses] avantages d'atténuation du changement climatiquechangement climatique ».
Stephen Joseph, l'un des auteurs, précise que « les rendements moyens des cultures étaient passés de 10 à 42 % » lorsque ce composé sert d'engrais. Mais il va plus loin, en réduisant les concentrations de métaux lourds dans les tissus végétaux « de 17 à 39 % » et en augmentant la disponibilité du phosphore pour ces végétaux. « Nous avons découvert que les effets positifs du biochar dépendaient de la dose, souligne Stephen Joseph, mais également de l'adéquation des propriétés du biochar aux contraintes du sol et aux besoins en nutrimentsnutriments des plantes. »
Avec une nuance tout de même, puisque Stephen Joseph est membre de l'Australian New Zealand Biochar Industries, et qu'il travaille pour des universités recevant des fonds publics et privés pour développer le biochar. Un développement également encouragé par le récent rapport du GIEC sur le changement climatique et les terresterres émergées.
Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !