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« C'est un des pires massacres de vautours jamais enregistrés », se désole Jose Tavares, directeur de la Fondation pour la Conservation du Vautour (VCF) basée en Suisse. Plus de 1.000 oiseaux ont été retrouvés morts ces deux dernières semaines en Guinée-Bissau, la majeure partie près des villes de Bafu et Bafatá, rapporte la fondation. Bien que la cause de la mort soit encore non identifiée, ils ont très probablement été victimes d'empoisonnement. Des témoins ont rapporté que « des bulles sortaient du becbec des vautours agonisants », et qu'ils « semblaient chercher de l'eau ».
Ce qui est curieux, c'est que le seul oiseauoiseau à avoir subi cette étrange mortalité massive est le vautour à capuchon (Necrosyrtes monachus), une espèceespèce en danger critique d'extinction. Ce n'est sans doute pas un hasard : outre sa mauvaise réputation, le vautour est haï des braconniers qui redoutent de se faire repérer lorsque les oiseaux tournoient au-dessus d'une proie qu'ils viennent d'abattre.
L'an dernier, un empoisonnement similaire avait causé la mort de 530 vautours au Botswana. Le rapacerapace est aussi une victime « secondaire », lorsqu'il mange les restes de carcasses d'animaux eux-mêmes empoisonnés. L'empoisonnement représente la plus grosse menace sur le vautour en Afrique, dont la population des huit espèces principales a chuté de 62 % en 30 ans.
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