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Contrairement aux apparences, la dématérialisation n'est pas une bonne affaire pour l'environnement. Nos ordinateursordinateurs, tablettes et autres équipements numériquesnumériques consomment une énorme quantité de ressources, d'après un rapport du cabinet GreenIT relayé par Les Échos. Le coût environnemental des 34 milliards d'équipements numériques utilisés dans le monde en 2019 représente ainsi 1.400 millions de tonnes de gaz à effet de serregaz à effet de serre, 6.800 térawatt-heures d'énergie primaireénergie primaire et 7,8 millions de mètres cubes d'eau douceeau douce. « L'équivalent de 179 millions de voitures, soit 5 fois le parc automobileautomobile français », rapporte Frédéric Bordage, expert en sobriété numérique et fondateur de GreenIT.fr.
C'est moins l'utilisation des appareils que leur fabrication qui pèse lourdement sur la Planète. Selon l’Ademe, un smartphone contient ainsi 40 % à 60 % de métaux, dont 0,5 % de métauxmétaux précieux (or, argentargent, platineplatine, palladiumpalladium...), 0,1 % de terres raresterres rares (yttriumyttrium, terbiumterbium, galliumgallium, tungstènetungstène, tantaletantale...) et 15 à 20 % d'autres substances (magnésiummagnésium, carbonecarbone, cobaltcobalt, lithiumlithium...), des matériaux dont l'extraction est consommatrice d'eau et d'énergie. Et cela ne devrait pas s'arranger dans les années à venir : GreenIT prévoit un doublement des émissionsémissions de gaz à effet de serre (GES) du numérique d'ici 2025, et un triplement de ses impacts environnementaux.
Le cabinet prône de nouvelles pratiques pour réduire l’impact de notre consommation numérique, comme la mutualisation et l'allongement de la duréedurée de vie des équipements, la réparation et le réemploi des appareils, ainsi qu'une meilleure écoconception des produits. « Opter pour le tout "high-tech" est tout bonnement intenable », conclut Frédéric Bordage.
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