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Un manchot de Magellan a été retrouvé mort sur la plage de São Sebastião au Brésil, après avoir ingurgité un masque noir en tissu. Les scientifiques ont retrouvé le masque intact dans l'estomac de l'oiseau, qui s'est étouffé avec durant sa plongée. « Cet événement est la preuve sans équivoque que ce type de déchets provoque des dommages et la mortalité de la faune marine », s'est ému Hugo Gallo Neto, océanographe et président de l'Institut Argonauta qui plaide pour une législation plus stricte et des sanctions envers les gens qui jettent leurs déchets n'importe où.

Le problème n'est hélas pas cantonné au Brésil. En mai dernier, l'association Opération mer propre avait remonté des centaines de masques jetables récoltés au large d'Antibes. « C'est très léger dans l'eau, comme une méduse. Ça part avec le courant, et ça va très loin », expliquait alors un plongeur. Les masques jonchent aussi le bord des routes et les rues des villes, malgré l'amende de 135 euros prévue pour un masque jeté sur la voie publique.

Alors qu'une grande partie des déchets se retrouvent dans l'océan, les animaux marins sont les premières victimes de cette pollution croissante. En 2019, un cachalot s'était échoué en Sardaigne après être mort de faim, l’estomac rempli de 22 kg de divers déchets plastique. Quelques semaines plus tôt, c'est une baleine qui était décédée après avoir ingurgité 40 kg de plastique. Les masques jetables viennent aujourd'hui s'ajouter à ce fléau.

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