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Si l'être humain souhaite, un jour, voyager suffisamment longtemps dans l'espace pour se rendre sur Mars, il devra être capable de concevoir sa propre nourriture au cours du périple. De la faire pousser, par exemple ! Pour cela, il est nécessaire de savoir comment les plantes réagissent à leur environnement durant un vol spatial. Et dans cette quête, rien de mieux que la Station spatiale internationaleStation spatiale internationale (ISS)).
En 2017, des graines d'Arabidopsis thalianaArabidopsis thaliana ont démarré leur croissance sur l'ISS, en même temps que d'autres de la même plante, sur TerreTerre. L'objectif ? Démasquer le mécanisme de la « réponse protéique dépliée » (RPD), qui intervient lorsqu'une plante stressée produit des protéinesprotéines défectueuses et nocives, pour lui souffler de s'en débarrasser et de remettre sa production en bon état de marche.
Puisque l'espace est, nul doute, un milieu stressant. « La culture orbitaleorbitale [active] l'expression de centaines de gènesgènes liés au stressstress par rapport aux conditions de contrôle au sol » écrivent les auteurs de l'étude. Sur Terre, l'expression de ces gènes variait significativement. A contrario, sur l'ISS, l'expression génétiquegénétique était similaire entre toutes les plantes.
Certaines de ces plantes présentaient une RDP déficiente, mais ce n'était pas le cas de chacune. Pour les chercheurs, cela indique que le vol spatial provoque l'activation de processus compensant la perte de cette RDP.
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