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La dionée attrape-mouche, seule espèceespèce du genre Dionaea, est une plante carnivore. Elle attire des insectesinsectes grâce à ses glandesglandes nectarifèresnectarifères -- productrices de nectar. En se posant, les insectes stimulent ses poils sensitifs. Une fois. Deux fois. Le piège se referme. Les proies sont alors digérées. Cette fermeture est déclenchée par des signaux électriques, appelés potentiels d'actionpotentiels d'action. Pour la première fois, des chercheurs ont mesuré des signaux magnétiques associés à cette activité électrique.
Leurs résultats, publiés dans Scientific Reports, proviennent de magnétomètresmagnétomètres atomiques. Un appareil (enfin) capable d'enregistrer ce biomagnétisme. « Le problème est que les signaux magnétiques des plantes sont très faibles, ce qui explique pourquoi il était extrêmement difficile de les mesurer à l'aide de technologies plus anciennes », souligne Anne Fabricant, physicienne et coautrice de l'étude.
Faibles, certes, mais pas plus que d'autres. « L'amplitude du signal enregistré est similaire à ce qui est observé lors des mesures [de potentiel d'action] chez les animaux », compare la chercheuse. Surtout, leur méthode -- non invasive -- pourrait être transposable aux plantes agricoles. Il pourrait être possible de détecter des réponses électromagnétiques aux changements de température, aux ravageurs, ou à certaines moléculesmolécules chimiques. Et ce, sans endommager les plantes !
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