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La crise écologique mondiale s'accompagne d'innombrables extinctions d'espècesespèces. La tâche des acteurs chargés de la préservation de la biodiversitébiodiversité est particulièrement laborieuse, et elle est rendue encore plus compliquée par les immenses lacunes qui persistent dans le corpus scientifique. Des écologuesécologues de l'université Flinders (Adélaïde, Australie) ont donc cherché à déterminer si une IAIA pouvait apporter son aide, et d'après leurs travaux publiés dans la revue Ecography, il semblerait bien que oui !
Pour protéger la biodiversité, il est indispensable de comprendre les interactions entre les espèces (interspécifiques), car celles-ci influencent fortement la capacité des espèces à s'implanterimplanter, survivre et se développer. Pour le docteur John Llewelyn, premier auteur de l'étude, « beaucoup d'extinctions sont déclenchées par la perte ou le gain d'interactions avec d'autres espèces », c'est ce qui peut mener à des coextinctions entre espèces naturellement connectées, ou l'extermination d'une espèce autochtone par une espèce invasiveespèce invasive.
Grâce à une méthode de machine learning, les auteurs ont entraîné un algorithme à déduire les interactions (ou l'absence d'interactions) proies-prédateurs de mammifèresmammifères et d'oiseaux, à partir des caractéristiques des espèces étudiées, et comment ces traits influencent ces liens. Les auteurs pensent que les bons résultats de la méthode permettront de combler les nombreuses lacunes qui règnent encore autour des liens écologiques, d'estimer les espèces les plus susceptibles de s'éteindre et ainsi de mettre en place le plus tôt possible les mesures de protection nécessaires avant qu'il ne soit trop tard.
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