au sommaire

  • À lire aussi

Le chant du colibri du Chimborazo étonne les chercheurs. Les plumes sur les joues s’évasent pendant le chant, et la gorge gonfle les plumes iridescentes. © Fernanda G. Duque, Georgia State University

Le chant du colibri du Chimborazo étonne les chercheurs. Les plumes sur les joues s’évasent pendant le chant, et la gorge gonfle les plumes iridescentes. © Fernanda G. Duque, Georgia State University

Le colibri du Chimborazo aurait le chant le plus aigu du monde des oiseaux. « J'ai entendu ce son, mais il ne m'est même pas venu à l'esprit que cela pouvait être le chant d'un oiseau », raconte à l'AFP Carlos Rodriguez, coauteur de l'étude parue dans Science Advances. « Pour moi, cela ressemblait au murmure du vent dans la prairie. »

Cette étude indique qu'Oreotrochilus chimborazo chanterait à une fréquence fondamentale de 13,4 kHz. Et pourrait pousser jusqu'à 16 kHz. « La fréquence fondamentale est importante car elle montre la fréquence à laquelle vibre le syrinx, l'équivalent de notre larynx, qui produit le son », explique Fernanda Duque, également coautrice. « Il est rare d'entendre des chants au-dessus de 10 kHz, c'est pourquoi ces vocalises sont importantes. »

Le colibri du Chimborazo, surnommé « la petite étoile équatorienne », apporte les premières preuves de l'utilisation de vocalises à haute fréquence et de leur audition chez un oiseau.

.

 

Logo WhatsApp

Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

Logo Google Actualités