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Des vaguesvagues de chaleurchaleur frappent aussi les océans. Elles surviennent de plus en plus souvent et pour des duréesdurées de plus en plus longues. Globalement, le nombre de jours de « canicule marinecanicule marine », marquées par des températures de surface anormalement élevées, a augmenté de 54 % entre 1925 et 2016, avec une accélération apparente du phénomène au cours des 30 dernières années. Une étude parue dans Nature Climate Change s'est intéressée aux impacts de cette intensification des canicules sur les écosystèmesécosystèmes marins, qui incluent la réduction des réserves de poissonspoissons et la perte des habitats.
Les chercheurs identifient plusieurs zones particulièrement menacées dans le Pacifique, l'Atlantique et l'océan Indien, car elles abritent une biodiversitébiodiversité très riche et des espècesespèces vivant déjà dans des eaux plus chaudes. Dans certaines de ces régions, d'autres menaces anthropiques, telles la surpêchesurpêche et la pollution, viennent s'ajouter aux effets des canicules. Les chercheurs notent également un lien entre l'accroissement du nombre de jours de canicule dans l'année et la destruction des piliers des écosystèmes (forêts de kelpkelp, herbiers, coraux). Il faut malheureusement s'attendre à ce que ces canicules, et donc leurs impacts, s'accentuent encore avec la tendance à long terme de réchauffement climatiqueréchauffement climatique et des océans.
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