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C'est un étrange chapelet de bulles qui a attiré l'œilœil du photographe Piet van den Bemd, alors qu'il filme la surface de l'océan Austral avec un drone. Sous la caméra, c'est en effet une étonnante spirale qui apparaît progressivement, semblant remonter des profondeurs. Le spectacle a quelque chose de magique, car la forme qui se matérialise à la surface des eaux de l'AntarctiqueAntarctique est une remarquable reproduction de ce que l'on appelle en mathématique une spirale de Fibonacci.
Cette suite arithmétique est d'ailleurs relativement commune dans la nature. On la retrouve par exemple dans les motifs de certaines fleurs comme les tournesols ou dans les cônes de pin.
Une spirale de Fibonacci dans les eaux de l'Antarctique. © Piet van den Bemd, ABC News, YouTube
Une prison de bulles
Mais quelle était donc l'origine de cette spirale dans ces eaux glacées ? Le photographe n'a pas tardé à avoir la réponse. Car quelques secondes plus tard, deux grandes baleines à bosse ont émergé en plein milieu de la spirale de bulles, leurs gueules grandes ouvertes.
Pourquoi un tel comportement ? Rien de mystérieux, en réalité. Les scientifiques savent en effet depuis longtemps que les baleines à bosse produisent des cercles ou spirales de bulles pour emprisonner les poissonspoissons et le krillkrill dont elles se nourrissent. Une fois leurs proies piégées par ces mursmurs de bulles, les baleines remontent au milieu de la spirale en avalant tout sur leur passage.
Images aériennes de baleines à bosse se nourrissant dans le « filet de bulles » en Antarctique. © Richard Sidey, YouTube
Un comportement complexe qui demande une importante coopération entre les différents individus et qui semble « enseigné » aux jeunes.
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