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La Journée mondiale de la biodiversité se célèbre tous les 22 mai depuis l'an 2000. Cette année, le thème de l'évènement, « Notre biodiversitébiodiversité, notre nourriture, notre santé », vise à appuyer là où ça fait mal, en rappelant non seulement la valeur intrinsèque du monde vivant, mais aussi les services écosystémiques qu'il rend aux populations humaines en matièrematière d'alimentation, de bien-être et de santé. L'ONU, à l'origine de la Journée, met l'accent sur la disparition de la biodiversité agricole avec les pratiques d'agricultureagriculture intensive, de monoculturemonoculture et de surexploitation des ressources, sans oublier la pollution et l'inévitable changement climatiquechangement climatique.
Pour donner quelques chiffres, annoncés dans le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) :
- En 2015, 33 % des espècesespèces marines exploitées pour l'alimentation ont été victimes de la surpêchesurpêche ;
- En 2016, 10 % des races de mammifèresmammifères domestiques ont disparu, et 1.000 autres races sont menacées ;
- Globalement, 25 % des espèces animales (marines et terrestres, vertébrésvertébrés et invertébrésinvertébrés) et végétales pour lesquelles on a suffisamment de données pour statuer sont menacées d'extinction.
Dans son rapport, l'IPBES fait un constat alarmant. Le déclin des espèces est « sans précédent », des dizaines voire des centaines de fois plus élevé par rapport au taux d'extinction moyen sur les derniers dix millions d'années. Et le rythme s'accélère. Plus d'un million d'espèces risquent de disparaître dans les décennies à venir, sur les huit à neuf millions d'espèces animales et végétales estimées que compteraient la planète. Certaines espèces pourraient s'éteindre avant même d'avoir été découvertes.
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