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« La transparencetransparence est, à première vue, le camouflage parfait » explique James Barnett, coauteur d'une étude publiée dans PNAS. Chez les espècesespèces aquatiques, la transparence permet de se fondre dans le décor, puisque l'indice de réfractionindice de réfraction des tissus est alors similaire à celui de l'eau. Chez les espèces terrestres en revanche, une véritable transparence conduit les tissus à briller au soleilsoleil. Ce qui manque cruellement de discrétion.
Les grenouilles de verre ont alors évolué vers une autre stratégie. Dotées d'une pigmentationpigmentation verte, elles seraient davantage translucidestranslucides que transparentes. « Les grenouilles sont toujours vertes mais semblent s'éclaircir et s'assombrir en fonction de l'arrière-plan » relate James Barnett. Dès lors, elles peuvent s'adapter à la teinte des feuilles autour d'elles. Mais leur atout principal résiderait dans une forme de camouflage, jamais décrite jusqu'alors : la diffusiondiffusion des bords.
« Nous avons également constaté que les pattes sont plus translucides que le corps, et donc lorsque les pattes sont maintenues nichées sur les côtés de la grenouille au repos, cela crée un dégradé diffusdiffus de la couleurcouleur des feuilles à la couleur de la grenouille, plutôt qu'un bord tranchant plus saillant » détaille le chercheur.
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