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Qu'elle soit longue, petite, fonctionnelle ou rudimentaire, beaucoup de vertébrésvertébrés possèdent une queue. Beaucoup... mais pas tous. Quelques rares groupes d'animaux font figure d'exception. Parmi eux, les hominoïdeshominoïdes, qui rassemblent les humains et certains grands singes. Pourtant bien utile, cet attribut peut améliorer l'équilibre de celui qui le possède, servir de moyen de communication ou de défense, et même de thermorégulateur ! Mais alors, comment expliquer que nous n'en n'ayons plus ? Une étude parue en une de la prestigieuse revue Nature fait état du rôle clé que jouerait l'insertion d'un fragment d'ADNADN spécifique - appelé AluY - dans le gènegène TBXT, impliqué dans le développement (ou non) d'une queue chez l'animal.
A-t-on retrouvé le fameux « chaînon manquant » de l'humanité ? Découvrez l'histoire pleine de rebondissements de l'une des découvertes les plus capitales de notre existence sur cette planète. © Futura
Avantage évolutif ou anomalie cérébrale ?
Les chercheurs ont utilisé des souris génétiquement modifiées pour simuler ce processus. Ils ont constaté que l'insertion d''AluY dans le gène TBXT des souris entraînait la production d'une version modifiée de ce gène : TBXTΔexon6.
L'expression de TBXTΔexon6 dans les cellules des souris a conduit à la réduction, voire à la disparition des queues chez les cobayes. Des résultats qui suggèrent qu'un phénomène similaire se serait joué il y a environ 25 millions d'années, entraînant la disparition de la queue chez les futurs humains. Cette modification génétiquegénétique pourrait s'expliquer par des avantages évolutifs liés à la bipédie, mais pourrait également être liée à un problème observé chez certaines souris, à savoir un défaut dans le développement du tube neural, une structure embryonnaire qui se développe pour former le système nerveux centralsystème nerveux central.
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