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S'il y a bien une chose qui ne compte plus en temps de guerre, c’est l’écologie. Face aux enjeux géopolitiques, les écosystèmesécosystèmes ne sont en effet rien moins que des victimes collatérales dont on se soucie le moins du monde. La pollution de l’environnement peut même devenir une arme à part entière.
Des écosystèmes totalement ravagés
C'est ainsi que depuis août, les habitants du village de Slabyn en Ukraine assistent médusés à la mort de leur rivière, la Desna. Interdiction formelle de se baigner et encore moins de consommer l'eau de ce cours d'eau qui était jusqu'à présent considéré comme l'un des plus propres du pays. Quant à la pêchepêche, n'en parlons même pas, puisqu'il n'y a plus de poissonspoissons. Ils flottent, ventre à l'airair, dégageant une odeur pestilentielle. Et pour cause, il n'y a plus assez d'oxygène dans l'eau pour permettre leur survie.
Une pollution qui viendrait d’une usine de sucre, côté russe
Pour les Ukrainiens, ce sont les Russes qui sont à l’origine de cet écocide. Ils les accusent d'avoir déversé dans la rivière Seym des produits chimiques stockés sur le site d'une usine de sucresucre, située sur la frontière.
Le journal The Guardian, qui a mené l'enquête sur place, révèle ainsi que de grandes quantités d'ammoniacammoniac, de magnésiummagnésium et de nitrates ont été rejetées dans ce cours d'eau, affluent de la Desna. Quarante-quatre tonnes de poissons morts ont déjà été retirées et les équipes de secours tentent de sauver le peu de survivants en injectant de l'oxygène dans l'eau de manière artificielle, au moyen de compresseurs. Mais pour les experts, les deux rivières sont déjà mortes. Il faudra des années pour que la vie y revienne comme avant.
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