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    Après la grippe aviaire chez les oiseaux d'élevage, c'est au tour des élevages ovins du nord de la France d'affronter une épidémieépidémie : celle de fièvre catarrhalefièvre catarrhale ovine (FCO), attribuée au sérotype 3 du virus, un variant particulièrement virulent qui n'avait pas été observé en France auparavant. La maladie, virale, affecte principalement les ruminants, et la propagation rapide de cette souche dans la région suscite de nombreuses préoccupations parmi les éleveurs et les autorités sanitaires.

    La fièvre catarrhale est une maladie virale transmise par des moucherons piqueurs du genre Culicoides. Elle touche principalement les ruminants domestiques, en particulier les bovins et les moutons, généralement plus sévèrement affectés par des symptômessymptômes graves : ulcérations de la bouche, des lésions sur les muqueusesmuqueuses, de la fièvre, et dans certains cas, la mort. Généralement, les animaux malades subissent une détérioration de leur état général, ce qui ne va pas sans conséquences économiques pour les exploitations.

    Explications de la fièvre catarrhale ovine aussi appelée « maladie de la langue bleue ». © Syva 2024, YouTube

    Une menace sanitaire et économique

    D'un point de vue sanitaire et économique, les exploitations touchées doivent s'attendre à des pertes animales, la logique diminution de la production de lait et de viande, ainsi qu'une baisse de la fertilité. « La mortalité est forte, on entend parler de 40 % de mortalité avec un sérotype 3. C'est énorme », s'inquiète l'éleveur Allan Briois auprès de franceinfo. Indirectement, les restrictions commerciales imposées pour éviter la propagation de la maladie pourraient également affecter les exploitations, en limitant notamment les échanges de bétail.

    Aujourd'hui, il n'existe aucun traitement spécifique pour la fièvre catarrhale. La gestion de la maladie repose principalement sur la préventionprévention et la vaccinationvaccination. Face à l'épidémie, les autorités sanitaires ont mis en place des zones de protection et de surveillance autour des foyers infectieux. La vaccination des troupeaux a été rendue obligatoire dans les zones les plus à risque - plus d'un million de doses sont mises gratuitement à disposition des éleveurs - et des restrictions de mouvementsmouvements des animaux ont été imposées pour éviter la dissémination du virus dans d'autres régions.

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