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Quelque 30.000 éléphants africains sont victimes chaque année de braconnage. Sur cette photo, prise en novembre 2016, un troupeau d'éléphants dans le parc Amboseli, avec le Kilimandjaro en toile de fond. © Carl de Souza, AFP, Archives
L'un des plus grands éléphants d'Afrique, l'un des rares pachydermes dont les défenses touchaient le sol, est mort de cause naturelle. « Le grand Tim était l'un des derniers éléphants d'Afrique aux défenses géantes. Cet éléphant célèbre est mort mardi matin à l'âge de 50 ans », a annoncé mercredi le Service kényan de la faunefaune sauvage (KWS) dans un communiqué. L'éléphant s'est éteint dans le parc d'Amboseli, dans le sud du Kenya, face au mont KilimandjaroKilimandjaro situé en Tanzanie. Son corps sera transporté à Nairobi où il sera empaillé pour être exposé au musée national.
Tim avait survécu aux attaques de braconniers et de fermiers en colère. Il avait été une fois soigné par des vétérinairesvétérinaires du KWS après avoir reçu une lance qui avait transpercé son oreille et s'était brisée dans son épaule. Les défenseurs de l'environnement estiment qu'à peine quelques dizaines d'éléphants aux défenses touchant le sol survivent encore en Afrique.
Recherchés pour leur ivoire, les éléphants aux plus longues défenses, sont la cible privilégiée des braconniers. Ces grands pachydermes étant tués les premiers, le patrimoine génétiquegénétique se trouve réduit. C'est ainsi que les éléphants d'Afrique ont aujourd'hui de plus petites défenses qu'il y a un siècle, selon les scientifiques. Ces dix dernières années, le nombre d'éléphants africains a chuté de 110.000 pour atteindre 415.000 spécimens, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICNUICN).
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