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En 2015, une équipe de chercheurs avait découvert que le calmarcalmar Doryteuthis pealeii peut moduler ses ARN messagersARN messagers (ARNm) de façon importante afin d'affiner le type de protéinesprotéines produites dans son système nerveux. Dans les cellules, les ARNm sont transcrits à partir de l'ADN, avant d'être traduits en protéines. Ils sont l'intermédiaire permettant la production de protéines codées par les gènes.
« Mais nous pensions que toute l'édition d'ARN se produisait dans le noyau [des neuronesneurones, ndlr] avant que les ARNm modifiés soient exportés vers la cellule » explique Joshua Rosenthal, coauteur de l'étude de 2015 et de celle parue le 23 mars 2020mars 2020 dans Nucleic Acids Research. Dans cette nouvelle étude, ils montrent que « le calmar peut modifier les ARNm à la périphérie de la cellule » simplifie Joshua Rosenthal dans un communiqué.
En effet, en plus de pouvoir modifier l'ARNm au coeur du noyau cellulaire, les calmars pourraient le remanier dans l'axoneaxone des cellules nerveuses. Ce serait l'ADAR2, une protéine éditrice d'ARN dont l'expression a été mise en évidence à l'extérieur des noyaux neuronaux, qui permettrait cette singularité. Concrètement, cela veut dire « qu'ils peuvent modifier la fonction des protéines pour répondre aux demandes localisées de la cellule ». Pour la première fois, des chercheurs ont donc observé des modifications de l'information génétiquegénétique en dehors du noyau d'une cellule animale !
