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Le trafic d'espècesespèces sauvages et de « viande de brousse » est une activité très lucrative représentant jusqu'à 23 milliards d'euros par an, et c'est un phénomène de grande ampleur. Rien qu'au Terminal 2 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (Roissy-CDG), les services de douane ont prélevé 36 tonnes de produits illégaux issus d'espèces sauvages en 2021, selon l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (IUCNIUCN). Et cela ne représenterait qu'à peine 10 % de ce commerce illégal ! Comme on peut se l'imaginer, celui-ci participe grandement aux menaces qui pèsent sur les espèces sauvages et risque, entre autres, d'importer des zoonoseszoonoses dans les pays destinataires.
Le 15 février dernier, à l'occasion de la visite des douanes de l'aéroport Roissy-CDG par la secrétaire d'État chargée de l'ÉcologieÉcologie, la présidente du comité français de l'IUCN, Maud Lelièvre, s'était exprimée : « Les ONG et experts de la biodiversité alertent sur le sujet depuis plus de dix ans [...] On n'arrivera pas à avancer sans une dynamique globale impulsée par le gouvernement », avait-elle rapporté au média Vert. Parmi les solutions qu'elle évoque, la limitation de bagages gratuits par les compagnies aériennes serait la plus rapide à mettre en place.
L'IUCN recommande aussi de créer des lieux d'accueil pour les animaux saisis, et de désigner d'intérêt général les refuges et sanctuaires existants, et de leur octroyer un subventionnement public. En attendant, un accord a été trouvé entre l'organisation et les Aéroports de Paris pour la mise en place de campagnes de sensibilisation et le renforcement de la formation des professionnels du service douanier.
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