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Chez l'espèce Nephila clavipes, les femelles mesurent une dizaine de centimètres d'envergure. Tandis que les mâles, de couleur rouge, sont bien plus petits. On parle de « dimorphisme sexuel » très marqué. © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin
Les toiles de l'araignéearaignée Nephila clavipes font partie des plus grandes du monde arachnéen. Surnommée « araignée à tissage orbe », elle garnit peut-être ses fils de toxinestoxines pour mieux paralyser ses proies. Puisque ses glandesglandes productrices de soie élaborent également des protéinesprotéines toxiques et neurotoxiques.
Les chercheurs qui ont observé cela rapportent leurs analyses dans Journal of Proteome Research. Sur la toile de Nephila clavipes, ils ont aussi constaté la présence de défensinesdéfensines - des peptidespeptides antimicrobiens - et d'enzymes protéolytiques, capables de segmenter des protéines en fragments plus petits.
Les auteurs suggèrent que cette toile « n'est pas un piège mécanique passif » se contentant de coller les proies à un destin fatidique, mais « qu'elle exerce un rôle actif dans la paralysie et la mise à mort des proies à l'aide d'une série de neurotoxines ».
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