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Depuis sa séparation avec le continent, l’iceberg A68 a déjà parcouru plus de 1.000 kilomètres. © Jonathan Amos, Twitter, Université de Swansea
L’A68 n'est pas le numéro d'une autoroute mais le nom du plus gros iceberg du monde. Séparé du continent AntarctiqueAntarctique en juillet 2017, il mesure 160 kilomètres de long pour 6.000 km2 et pèse plus de 1.000 milliards de tonnes. Il a depuis continué à dériver et s'apprête aujourd'hui à quitter définitivement la zone des glaces pérennes, à 63 degrés de latitudelatitude sud. Il va alors rejoindre « l'allée des icebergs », un couloir au large de l'île de Géorgie du Sud vers lequel dérivent la plupart des icebergs de la péninsule antarctique en raison du courant circumpolairecircumpolaire antarctique.
Une fois ballotté dans les vaguesvagues de l'océan Austral, l'iceberg A68 devrait rapidement se disloquer. « Avec un ratio épaisseur/longueur équivalent à cinq fois la longueur d'une feuille de papier A4, je suis très étonné qu'il ne se soit pas déjà morcelé en petits glaçons », témoigne Adrian Luckman, glaciologue et professeur de géologiegéologie à l'université de Swansea au Royaume-Uni. Les scientifiques surveillent aussi de près deux autres icebergs sur le point de se détacher de la calotte glaciaire. Le premier est situé sur le glacierglacier de l'île du Pin (Pine Island), à l'ouest de l'Antarctique et mesurera 300 kilomètres lorsqu'il se détachera. L'autre iceberg imminent, sur la barrière de Brunt à l'est, devrait lui mesurer 1.500 km2, soit deux fois la taille de la ville de New York. La fissure le séparant de la calotte a connu ces dernières années une nette accélération, progressant de quatre kilomètres par an, selon la NasaNasa.
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