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Un accès périlleux. Des conditions de vie rudes. L'Antarctique accueille froidement l'humanité. Pourtant, nous avons marché sur une majorité de ses terresterres. Laissant parfois nos traces sur cet écosystèmeécosystème glacial. La nature sauvage a-t-elle été préservée ? Une étude parue dans Nature répond à cette question.
Grâce à 2,7 millions d'enregistrements de l'activité humaine, répartis sur les 200 dernières années, les chercheurs ont abouti à une belle conclusion : 99,6 % de l'AntarctiqueAntarctique peut être considéré comme une nature sauvage ! Bien que les zones dites « vierges », car exemptes d'interférencesinterférences humaines, ne représentent que 32 % du lieu. Un pourcentage appelé à diminuer. « L'activité humaine a été étendue, en particulier dans les zones libres de glace et côtières où se trouve l'essentiel de la biodiversitébiodiversité », souligne Bernard Coetzee, l'un des chercheurs impliqués.
Certaines zones à fort impact humain, telles celles où se trouvent les stations de recherche, chevauchent souvent des zones importantes pour la biodiversité. Mais la tendance peut encore être inversée. Rachel Leihy, coautrice de l'étude, est optimiste. « Il existe de nombreuses opportunités pour prendre des mesures rapides, afin de déclarer de nouvelles aires protégées pour la conservation de la nature sauvage et de la biodiversité. »
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