Pour le public, l'image classique du lion africain est celle d'un mâle dont la tête est auréolée d'une crinière abondante.

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Dans les zoos, des lions ayant une crinière moins fournie ont souvent été considérés comme des sujets anormaux ou de santé fragile. Pourtant, les zoologues avaient souvent fait remarquer que les lions peu hirsutes à l'origine s'adaptaient visiblement assez vite à un climat plus frais en Europe ou en Amérique du Nord.

Plus récemment, des chercheurs du Chicago Field Museum of Natural History et du Roosevelt University de Chicago ont étudié des spécimens de musées, des écrits de chasseurs du XIXe siècle, des descriptions scientifiques et des photographies plus anciennes et en sont venus à la conclusion qu'une crinière peu fournie ou entièrement absente était typique d'importantes régions d'Afrique. Ils ont testé cette hypothèse sur le terrain, au Kenya, et ont constaté que les lions dont l'habitat est situé à une altitude en dessous de 300 m n'ont pas de crinière, celle-c apparaissant au fur et à mesure que l'altitude devient plus importante.

Si le facteur climatique est désormais confirmé, d'autres paramètres hormonaux semblent également jouer un rôle.