Le monstre du Loch Ness était-il en réalité une anguille géante ? C'est ce que semble suggérer une nouvelle étude, fruit de deux ans d'échantillonnage et d'analyses ADN.


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    Le mythique monstre du Loch Ness peut se vanter d'inspirer bon nombre de légendes, mais pour les scientifiques, il semblerait qu'il y ait anguille sous roche. Littéralement. Une équipe de chercheurs de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande a récemment émis l'hypothèse que Nessie serait en réalité une anguille géante. On peut reconnaître à cette théorie le mérite d'être un peu plus étayée que les histoires farfelues qui ont pu la précéder, puisque celle-ci s'appuie sur deux ans d'échantillonnageéchantillonnage et d'analyse ADNADN.

    Le monstre était en réalité...

    Si les prélèvements ont permis de déceler la présence d'esturgeons, de cochons, de cerfs, d'humains, de saumons ou encore de lamproies dans ou aux alentours du loch, les scientifiques n'ont cependant décelé nulle trace de reptile, pas même le moindre petit lézard. L'anguille, en revanche, abonde dans ces eaux écossaises, ainsi qu'en témoignent les résultats de l'équipe. Une théorie serait donc qu'au lieu de migrer afin de se reproduire, les créatures demeureraient dans le loch pour atteindre des proportions... légendaires ?

    À dire vrai, le record européen est à ce jour détenu par une anguille de 5,38 kgkg et 1,23 m de long. Pas vraiment de quoi se faire passer pour un dinosaure donc. Mais comme le souligne Neil Gemmell, en tête de l'étude : « Sur la base des preuves que nous avons collectées, nous ne pouvons pas exclure cette possibilité. » Grâce à leur recherche, les chercheurs espèrent encourager l'utilisation de l'ADN environnemental (ADNe) pour répertorier les espècesespèces d'un milieu donné, et prévoient de mettre à disposition du public le catalogue compilé pour le Loch Ness.