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"L'abattage d'oiseaux sauvages n'aidera pas à prévenir ou à lutter contre les foyers de grippe aviairegrippe aviaire", a déclaré Juan Lubroth du Service de la santé animale de la FAOFAO.
"Les oiseaux sauvages sont un élément important de l'écosystème et ne devrait pas être tués."
"Bien qu'il soit reconnu que certaines espèces d'oiseaux aquatiques puissent être des réservoirs de virus de grippe aviaire, nous ne disposons d'aucune preuve scientifique, à ce jour, que la vie sauvage soit la principale cause de résurgence de la maladie dans la région", a-t-il ajouté.
Renforcer la sécurité biologique
Les principaux facteurs de propagation du virus de la grippevirus de la grippe aviaire sont de mauvaises pratiques hygiéniques liées à la production, la transformation et la commercialisation des volailles contaminées, les failles en matièrematière de sécurité biologique et le non respect des mesures de lutte.
"Chasser les oiseaux sauvages, dont certains sont considérés comme des espèces en danger, ou abattre des arbres afin de détruire les gîtes des volatiles, pourrait disperser les oiseaux dans de nouvelles zones, les angoisser davantage et les rendre sensibles à la grippe aviaire ou à d'autres maladies", selon William Karesh de la Wildlife Conservation Society, basée à New York.
Des poulaillers améliorés et des mesures de sécurité biologique pour empêcher tout contact entre les volailles de fermes, y compris les canards, et les volatiles sauvages peuvent diminuer le risque de propagation de la maladie.
Réaction rapide
Il convient d'améliorer la surveillance et de signaler immédiatement les nouveaux foyers, en commençant par les petits villages. Ainsi, les poches d'infection pourront être détectées très en amont. C'est le meilleur moyen de gérer la grippe aviaire.
Ne pas déclarer les foyers de maladie diminuera le succès des mesures de lutte et retardera davantage ou compromettra les investissements visant à repeupler les poulaillers.
Les programmes de réponse d'urgence devraient inclure la destruction immédiate des poulaillers infectés en utilisant les équipements et les vêtements protecteurs appropriés, selon les directives de l'OMSOMS, ainsi que le nettoyage et la désinfection des espaces contaminés.
Les oiseaux abattus ou morts ne devraient jamais servir de nourriture pour les autres animaux, leurs carcasses ne devraient pas, non plus, être vendues. Les marchés devraient être surveillées attentivement et des échantillons collectés pour analyse.