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Alors que les études sur le sommeilsommeil du chien se sont beaucoup concentrées sur les pathologiespathologies, comme l'épilepsieépilepsie, des chercheurs hongrois ont étudié des chiens sains dormantdormant normalement. Avec des électroencéphalogrammesélectroencéphalogrammes (EEG) réalisés à l'aide d'électrodesélectrodes simplement placées sur le crânecrâne, ils sont partis en quête de phénomènes déjà connus chez les mammifères, dont l'Homme, notamment les « fuseaux de sommeil ».
Ces curieuses bouffées d'ondes apparaissent dans les EEG au début du sommeil lent et durent très peu, de l'ordre de la demi-seconde. Elles naissent dans le thalamus et finissent dans le cortexcortex. Pendant ce bref moment, la perception du corps et de l'environnement est occultée, comme si le cortex (ce qui nous sert à penser consciemment) était comme déconnecté. Cet instant de solitude est mis à profit pour consolider des souvenirs, comme l'ont montré des travaux chez l'Homme.
Le sommeil du chien ressemble au nôtre
Et chez le chien ? Idem, répondent les chercheurs hongrois après les résultats obtenus chez 15 chiens, dont 7 femelles et 8 mâles. Tout d'abord, l'activité enregistrée par EEG ressemble beaucoup à celle du sommeil humain. Les fuseaux de sommeil y apparaissent à peu près avec les mêmes fréquences (faibles), entre 9 et 16 HzHz. Ces fuseaux sont un peu plus fréquents (en nombre par minute) chez les femelles que chez les mâles, comme cela semble être le cas chez les humains.
La relation avec la mémorisation semble aussi semblable. Les chercheurs ont enseigné aux chiens deux ordres, « assis » et « couché », que tous connaissaient en hongrois, mais qui leur était exprimé en anglais. Dans l'article publié dans Scientific Reports, les résultats indiquent que plus les phases de fuseaufuseau de sommeil sont nombreuses, plus courte est la période d'apprentissage. Chez les femelles, l'effet est d'ailleurs plus prononcé que chez les mâles. Donc, comme les humains, les chiens ont besoin d'un bon sommeil pour se souvenir...