De son dos émergent ses petits. Telle est l’une des particularités de Pipa pipa, un amphibien sud-américain appelé aussi crapaud du Surinam. Bravo à celles et ceux qui ont trouvé la bonne réponse !

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    La nature ne manque pas d'imagination et regorge d'êtres curieux et inattendus. La preuve avec l'animal mystère de cette semaine : Pipa pipa. Sur son dosdos, ses pustules sont en réalité ses petits, qui éclosent sous la peau et commencent alors à vivre en autonomieautonomie.

    Vous disposiez de 24 heures pour proposer la bonne réponse. Pour vous aiguiller dans vos recherches, nous vous avions laissé quelques indices. Certains d'entre vous ont trouvé.

    Rappel des indices

    Indice n° 1 : Comme je suis plat, l'eau me fait prendre du volumevolume.

    Indice n° 2 : Je n'ai ni langue ni dent, mais je mange malgré tout petits poissons et crustacés.

    Indice n° 3 : Ma célébrité (toute relative) tient de mes habitudes de reproduction. La parade commence par le claquement de l'os hyoïde des mâles, avant une gestation puis une éclosion pour le moins peu communes...

    Qui suis-je ?


    Cette vidéo montre la mise au monde des petits amphibiens de l’espèce Pipa pipa. © Bombsonyourmoms, YouTube

    Comme certains l'ont justement deviné, je suis Pipa pipa, surnommé aussi crapaud du Surinam, bien que je ne sois pas stricto sensu un crapaud, car plutôt apparenté au xénope.

    Cet amphibien sud-américain semble avoir fait une mauvaise rencontre avec les roues d'un camion. Pourtant, il n'en est rien. Tout plat, il passe le plus clair de sa vie dans l'eau, à se nourrir de petits poissons et de crustacés qu'il détecte à l'aide du bout de ses doigts, équipés d'un organe sensoriel en forme d'étoileétoile.

    Des petits qui éclosent sur le dos de leur mère

    Sa grande particularité reste cependant la reproduction. Solitaire de nature, Pipa pipa s'apparie le moment venu, après que les mâles ont fait claquer leur os hyoïde. Vient l'heure de la fécondation. Les œufs ne sont pas abandonnés à leur sort dans l'eau, ni portés par le mâle comme chez l'alyte accoucheur. Ils reposent dans des cavités creusées dans le dos de la femelle et fermées par un morceau de peau.

    Les têtards restent dans leur minuscule prison et s'y transforment en petits crapauds du Surinam. Lorsqu'ils mesurent environ 2 cm, ils éclosent directement du dos de leur mère et entament leur vie en solitaire.