Mais le seul carbone ne semble pas suffire au bonheur des végétaux.
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Qu'un autre élément viennent à manquer et la théorie tombe à plat.
Pendant sept ans, une équipe dirigée par un chercheur de la Northern Arizona University a mesuré le taux de fixation de l'azoteazote (nécessaire à l'accumulation du carbonecarbone sous forme de biomasse) d'une légumineuselégumineuse, Galactia elliottii, soumise à un environnement enrichi en CO2. Au cours de la première année de l'expérience, les plantes ont doublé leur fixation d'azote, répondant comme attendu à de hautes concentrations en CO2. Mais cette tendance s'est vite essoufflée, puis a fini par s'inverser jusqu'à retomber à un niveau de fixation inférieur à la normale les trois dernières années.
L'explication de ce phénomène est simple : au bout d'un certain temps, les végétaux ont manqué de molybdènemolybdène (Mo), un métalmétal présent à l'état de traces dans le sol, indispensable au fonctionnement de l'une des enzymesenzymes de fixation de l'azote. Sans ce catalyseurcatalyseur, l'excès de CO2CO2 est donc vite devenu inutilisable.