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Grande cité (ouest de la Turquie) ravagée à la fin de l'âge de Bronze par une "tempête sismique"
Ce terme s'explique par le fait qu'à certaines périodes, récentes à l'échelle géologique, la terre a été marquée par des événements qui, loin d'être isolés et espacés dans le temps, ont donné l'impression de salves groupées. Ces "tempêtes sismiques" ont en quelques décennies, dévasté d'immenses régions, et la plus connue d'entre-elle se serait produite dans une bonne partie des zones bordant l'Est de la méditerranée ainsi que la mer Egée à la fin de l'âge de bronzebronze. Troie, en Asie mineure, Alep, en Syrie ou encore Béthel en Palestine, entre 1225 et 1175 av.J-C. On estime cette cinquantaine d'années comme étant un seul épisode de destruction pouvant résulter d'une série de séismes géants sur un réseau dense de failles.
La plus récente de ces "tempêtes sismiques" s'est produite il y a à peine 41 ans. Après le grand séisme chilien, le 22 mai 1960, une série de violentes secousses ébranlèrent notre planète. Une véritable "tempête sismique" secoua, tel un gong qui retentit, et cela pendant quatre ans. On enregistra trois séismes d'une magnitudemagnitude égale ou supérieure à 8 sur l'échelle de Richteréchelle de Richter, comme celui qui toucha l'Alaska et une partie de l'ouest des Etats-Unis le 17 mars 1964. De magnitude 9,2, ce séisme mit un terme à cette "tempête sismique".
Aujourd'hui, après le séisme de Sumatra en décembre 2004, le terre résonne encore, produisant ça et là de violentes convulsionsconvulsions, comme au Pakistan en octobre dernier (magnitude 7,6).