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Crédits : Department of Environmental Science and Policy, University of California in Davis
Christian Marion, chargé de mission à l'IRD -qui n'est autre que l'organisme coordonnateur du projet- a indiqué lors du Salon Aéronautique du Bourget que la plate-forme de Surveillance de l'Environnement Assistée par Satellite (SEAS) était une "opération peut-être pilote pour La Réunion ou la Nouvelle-Calédonie !". De quoi s'agit-il au juste ? D'une station de réceptionréception d'images satellitaires au Centre spatial guyanaisCentre spatial guyanais du Centre national d'Etudes spatialesCentre national d'Etudes spatiales (Cnes) à Kourou où seront exploitées les données des satellites européens SPOT 5SPOT 5 (société Spot Image) et ENVISATENVISAT (Agence Spatiale EuropéenneAgence Spatiale Européenne).
La Guyane s'est développée rapidement, ce qui n'est pas sans conséquence sur l'environnement. PressionPression démographique, orpaillage, envasement du littoral, etc. sont autant de facteurs à prendre en compte pour gérer au mieux ce département français. Ainsi, les informations collectées devraient permettre un suivi des écosystèmes forestiers, côtiers et urbains. Ces bases de donnéesbases de données d'images permettront une meilleure gestion des ressources et un aménagement du territoire plus efficace.
A côté de cela, le projet devrait relancer l'économie guyanaise, créer des emplois... et des vocations parmi les étudiants, y compris ceux de la métropole ! Le Pôle Universitaire de Guyane (PUG) devrait en effet être le premier à bénéficier de ce nouvel élan qui favorisera la recherche en Guyane. Un exemple qui démontre à quel point ce domaine est important pour un pays comme la France, et qu'il peut l'être tout autant pour les départements et régions d'Outre-Mer.