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Les équipes chargées des sciences de la vie et de l'environnement au sein du KSCKSC travaillent depuis plusieurs mois sur le traitement des eaux uséeseaux usées, dans le prolongement de recherches menées sur le développement de systèmes clos et autonomes indispensables au bon déroulement de missions spatiales de longue duréedurée. « Le développement de milieux durablement habitables par l'Homme est un défi, sur Terre, aussi bien que dans l'espace. » a déclaré à ce sujet le docteur Garland, l'un des chercheurs de l'équipe. Le problème réside dans le fait que dans certaines régions, principalement les régions côtières (sols extrêmement poreux, couches de roches imperméables, etc.), les eaux usées n'ont d'autre possibilité que de se mêler directement aux eaux souterraines, entraînant ainsi la pollution des mers et éventuellement celle de certains lacs avoisinants. La solution est simple : il faut assainir ces eaux avant qu'elles n'atteignent les profondeurs. Des techniques de traitement existent déjà mais elles sont souvent très compliquées et onéreuses. La méthode proposée par les équipes du KSC est d'employer des plantes qui utiliseraient le phosphorephosphore, l'azoteazote et les substances nutritives contenues dans les eaux usées pour leur propre croissance. Les agents pathogènespathogènes se retrouveraient alors prisonniers du sol et s'y dégraderaient. Par un processus dit de transpirationtranspiration, les plantes libèreraient ensuite dans le sol, une eau purifiée. Selon les responsables de l'étude, la première phase expérimentale (novembre 2001-mars 2002), menée dans un hangar de Cap CanaveralCap Canaveral, a été un succès. La seconde phase, entamée en avril dernier durera environ un an et, la troisième et dernière phase elle, se déroulera dans un environnement réel, non encore sélectionné.
Par Nathalie MAYERNathalie MAYER - Futura-Sciences Bordeaux