La Slovénie a ratifié en 1992 le Protocole de Montréal régulant et limitant la production et l'utilisation de substances menaçant la couche d'ozone. La Slovénie n'a pas de grosses difficultés à se conformer aux limitations des régulations du Protocole de Montréal, puisqu'elle ne produit pas ce genre de substances.

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    En effet, dans les années 1995-1998, la Slovénie, grâce à un projet financé par la Banque pour la Reconstruction et le Développement, a remplacé l'utilisation des chloro-fluoro-hydrocarbureshydrocarbures par des éléments de substitution tout en mettant en place des technologies alternatives pertinentes économiquement dans les domaines des techniques de réfrigération, de la pharmacie, de la fabrication de moussesmousses de polyuréthane et du nettoyage à sec. Depuis l'utilisation de ces hydrocarbures s'est limitée à des fins incompressibles de recherche, de développement et d'analyse. En conformité avec les règlements en vigueur, la Slovénie diminue également l'utilisation des chloro-fluoro-hydrocarbures partiellement halogèneshalogènes. Jusqu'en 2000, l'utilisation slovène de ces substances ne dépassait que de 11% le niveau admis, calculé en particulier pour chaque pays.

    Ce taux d'utilisation est en diminution constante et devrait se réduire à son maximum d'ici à 2010. Le remplacement de ces hydrocarbures par des substances ne menaçant pas la couche d'ozone ne sera cependant pas des plus simples, dans la mesure où les coûts entraînés par le changement de technologies seront importants. La Slovénie s'est également fixé un autre objectif : assurer un traitement adéquat et professionnel de la décomposition des articles, machines ou matériels contenant des substances nuisibles pour la couche d'ozone et ainsi contribuer à encore réduire les émissionsémissions de telles substances dans l'airair.