Dans le cadre du programme de recherche communautaire Poséidon, des chercheurs de Braunschweig ont mis en évidence l'efficacité de l'ozone dans la destruction des résidus de médicaments et de soins corporels accumulés dans les eaux de rejet.

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    L'ozone pour éliminer les médicaments dans l'eau

    L'ozone pour éliminer les médicaments dans l'eau

    La technique semble apporter une solution définitive à un problème environnemental notable : on retrouve actuellement des traces d'antibiotiquesantibiotiques, de bêtabloquantsbêtabloquants et d'hormoneshormones contraceptives dans les canalisationscanalisations, les lacs, les ruisseaux et occasionnellement dans l'eau potable. Ce qui amène les scientifiques à craindre le développement d'une résistancerésistance des pathogènespathogènes aux antibiotiques et une atteinte de la capacité de reproduction des animaux.

    L'ozonation a fait ses preuves au cours de tests sur un pilote industriel : 34 des 35 médicaments ou soins corporels identifiés dans des eaux de rejet -parmi lesquels 5 antibiotiques et betâbloqueurs, 4 anti-inflammatoiresanti-inflammatoires, des hormones sexuelles naturelles et de synthèse- ont été totalement détruits après un traitement d'une vingtaine de minutes. Seule une moléculemolécule a résisté à cette épreuve : l'amidotrizoate, utilisé pour le contrastecontraste en radiologieradiologie, est pratiquement reste intact. Quoi qu'il en soit, la molécule n'est pas jugée nocive.

    Il serait néanmoins prématuré de considérer l'ozonation comme la solution idéale face au problème des rejets de médicaments : comme le souligne Thomas Terne, le coordinateur de l'étude Poséidon pour l'Allemagne, on ne connaît pas les produits de réaction obtenus suite à l'ozonation. Rien ne dit que ces produits sont inoffensifs, et aucune étude n'a encore été menée à ce sujet. Il y a, enfin, les molécules sur lesquelles l'ozonation est sans effets : la question de leur élimination reste ouverte.